Le développement du réseau des hôpitaux suisses Migrant Friendly Hospitals est un premier pas décisif vers l’élimination des inégalités sociales de santé en Suisse. C’est aussi un rappel important aux responsables des politiques de santé et aux praticiens de l’ensemble du système de soins de leur responsabilité pour l’obtention de soins de qualité non discriminants par l’ensemble des patients.
Bien que le système de santé suisse soit reconnu comme très performant, un patient sur dix interrogés au cabinet déclare ne pas y avoir recouru au cours des douze mois précédents pour des raisons économiques. Les raisons du renoncement sont multiples : défaut d’assurance-maladie, méconnaissance des aides sociales, absence de médecin traitant, délais d’attente. Même si le soignant peut être alerté de manière intuitive ou via l’anamnèse psychosociale de la situation de précarité ou de pauvreté de son patient, son renoncement à des soins peut être occulté. Nous proposons dans le présent article quelques outils d’aide permettant au médecin de famille d’identifier de manière simple et structurée les patients à risque de renoncer aux soins pour des raisons économiques, patients qui sont souvent précaires, parfois pauvres.
Quels enseignements pharmacothérapeutiques retenir de dix ans de suivi de la littérature scientifique en médecine interne générale ambulatoire ? Si de nombreuses lectures ont vite été oubliées, certaines d’entre elles ont marqué nos esprits et changé notre pratique, comme autant de coups de burin dans le bloc imposant de la médecine contemporaine. Avec le temps, l’image qui semble sortir de la pierre est celle d’une statue dépouillée de ses mythes, façonnée pour durer.
Le traitement usuel des ulcères veineux pourrait intégrer la prise de statines. Les antibiotiques n’ont qu’une utilité symptomatique marginale dans la bronchite aiguë. La prescription de paracétamol semble n’apporter aucun bénéfice lors de lombalgie aiguë. L’absence de prophylaxie antithrombotique lors de fractures distales des membres inférieurs paraît dépourvue de risques significatifs pour la santé des patients. Le traitement des lésions atraumatiques de la coiffe des rotateurs chez les patients > 55 ans devrait rester conservateur. La chirurgie arthroscopique des déchirures non traumatiques du ménisque interne semble n’apporter aucun bénéfice. L’environnement familial pourrait avoir un rôle protecteur pour la santé mentale des adolescents. Le dépistage du cancer colorectal chez les patients > 75 ans permettrait de sauver des vies.
Le produit a bien été ajouté au panier ! Vous pouvez continuer votre visite ou accéder au panier pour finaliser votre commande.
Veuillez entrer votre adresse email ci-dessous pour recevoir un lien de réinitialisation de mot de passe
Vous pouvez créer votre nouveau mot de passe ici
Certains de ces cookies sont essentiels, tandis que d'autres nous aident à améliorer votre expérience en vous fournissant des informations sur la manière dont le site est utilisé.
Les cookies nécessaires activent la fonctionnalité principale. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.
Ces cookies permettent d’obtenir des statistiques de fréquentation anonymes du site de la Revue Médicale Suisse afin d’optimiser son ergonomie, sa navigation et ses contenus. En désactivant ces cookies, nous ne pourrons pas analyser le trafic du site de la Revue Médicale Suisse
Ces cookies permettent à la Revue Médicale Suisse ou à ses partenaires de vous présenter les publicités les plus pertinentes et les plus adaptées à vos centres d’intérêt en fonction de votre navigation sur le site. En désactivant ces cookies, des publicités sans lien avec vos centres d’intérêt supposés vous seront proposées sur le site.
Ces cookies permettent d’interagir depuis le site de la Revue Médicale Suisse avec les modules sociaux et de partager les contenus du site avec d’autres personnes ou de les informer de votre consultation, lorsque vous cliquez sur les fonctionnalités de partage de Facebook et de Twitter, par exemple. En désactivant ces cookies, vous ne pourrez plus partager les articles de la Revue Médicale Suisse depuis le site de la Revue Médicale Suisse sur les réseaux sociaux.